Février 2022

  • Le conflit entre la Russie et l’Ukraine n’est pas nouveau, mais il s’est intensifié au cours des derniers jours. Les plus récentes actions de la Russie augmentent la probabilité d’un conflit militaire prolongé entre les deux nations.
     
  • Pour assurer leur tranquillité d’esprit, les investisseurs doivent confirmer que la répartition stratégique à long terme de leur portefeuille correspond à leurs objectifs d’investissement et à leur tolérance au risque.
     
  • Nos stratégies ne comportent aucune exposition directe importante à la Russie.

Les événements se sont accélérés en Europe de l’Est avec l’avancée agressive des forces russes dans l’est de l’Ukraine et des rapports d’explosions dans certaines parties de l’ouest de l’Ukraine.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine n’est pas nouveau, mais il s’est intensifié au cours des derniers jours. Le début des attaques délibérées contre l’Ukraine fait suite à sa reconnaissance unilatérale de l’indépendance des deux régions les plus à l’est de l’Ukraine, Louhansk et Donetsk (connues ensemble sous le nom de Donbass). Ces actions augmentent la probabilité d’un conflit militaire prolongé entre les deux nations.

De nombreux pays occidentaux ont réagi en renforçant les sanctions contre la Russie, y compris contre le Nord Stream 2 AG et des personnalités russes de premier plan. La situation soulève des questions essentielles à propos de l’économie mondiale et des marchés financiers. 

Quelle est la probabilité d’une intensification continue du conflit ?

L’état actuel des choses en Ukraine n’est presque certainement pas la finalité souhaitée par la Russie. La situation pourrait se détériorer davantage. Elle est fluide et pourrait durer des mois.

Dans le scénario extrême, le conflit pourrait s’étendre aux pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), des pays membres de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN. Heureusement, ce risque semble très faible. Néanmoins, comme il s’agirait d’un développement qui changerait la donne, nous ne pouvons pas écarter cette possibilité.

Quelles répercussions pourraient avoir l’intensification du conflit en Ukraine ainsi que les sanctions supplémentaires imposées par l’Occident sur les prix des produits de base ? À quel moment la hausse des prix commencerait-elle à affecter l’activité économique mondiale ?

Il s’agit d’un risque critique, mais l’activité économique mondiale est restée forte, alors que l’ampleur des confinements et autres mesures liées à la pandémie continue de s’estomper. Nous ne pensons pas que l’économie mondiale risque de tomber en récession à court terme.

Même si des prix élevés des matières premières sont favorables à la Russie, son économie est fortement dépendante des relations commerciales extérieures. Les pressions sur les prix pourraient également accélérer les négociations avec l’Iran pour ramener sa production de pétrole sur les marchés mondiaux.

De plus, la production pétrolière de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et des pays non membres de l’OPEP reste inférieure aux niveaux d’avant la pandémie, ce qui signifie qu’il existe une capacité de réserve qui pourrait contribuer à compenser les prix élevés.

Quels seraient les effets combinés d’un choc des prix de l’énergie sur l’inflation, les taux d’intérêt et la trajectoire attendue des politiques des banques centrales ?

Les banques centrales se trouvaient déjà dans une situation difficile étant donné que les goulets d’étranglement de l’offre et les pressions de la demande robuste faisaient grimper l’inflation. Même si l’ajout d’un conflit géopolitique très médiatisé pourrait encore plus compliquer le travail des banquiers centraux, il s’agissait déjà d’une préoccupation bien établie.

Une incursion ou une invasion relativement réussie de la Russie encouragerait-elle la Chine à l’égard de Taiwan, ce qui augmenterait le risque d’un conflit militaire en Asie ?

Définissons d’abord une invasion réussie du point de vue de la Russie comme une invasion qui n’entraîne pas de réponse militaire coordonnée et qui ne paralyse pas l’économie russe par des sanctions. Même si cela pourrait avoir un impact sur le calcul stratégique de la Chine, il s’agissait déjà d’un risque bien établi.

À quel moment les sanctions de l’Occident pourraient-elles commencer à miner la confiance et l’activité dans les marchés émergents en général ?

Cette inquiétude est fondée, mais les actifs des marchés émergents tirent de l’arrière par rapport à ceux des marchés développés depuis un certain temps. La plupart des actifs à risque sont probablement exposés à une nouvelle escalade du conflit, mais dans le cas des marchés émergents, les primes de risque sont déjà assez élevées (et se sont encore élargies dans le cas des actifs russes et ukrainiens).

Le point de vue de SEI

Le conflit en Europe de l’Est comporte un large éventail de risques et d’incertitudes omniprésentes. Il n’y a pas de réponses simples et les investisseurs doivent garder à l’esprit que les conflits géopolitiques ont lieu assez régulièrement.

L’agression de la Russie contre l’Ukraine ne sera pas le dernier conflit géographique susceptible d’avoir un impact sur les marchés et les portefeuilles. Ces situations ne sont que l’un des nombreux risques qui exigent une bonne diversification du portefeuille et un rééquilibrage rigoureux.

Même si les nouvelles à propos de la Russie et de l’Ukraine sont très sombres, les mesures les plus importantes que les investisseurs peuvent prendre pour assurer leur tranquillité d’esprit consistent à confirmer que la répartition stratégique à long terme de leur portefeuille est conforme à leurs objectifs de placement et à leur tolérance au risque.

Nos stratégies1

Dans l’ensemble, nos stratégies ne comportent pas d’exposition directe importante à la Russie :

  • Le Fonds d’actions internationales comporte une exposition négligeable à la Russie.
     
  • Le Fonds d’actions marchés émergents a une position neutre à la Russie par rapport à son indice de référence.
     
  • Le Fonds mondial de gestion de la volatilité a une exposition négligeable à la Russie.

Glossaire de termes financiers 

Dette en monnaie forte :
La dette en monnaie forte est une dette émise dans la devise des plus grands pays industrialisés et se compose principalement de dollars américains, d’euros, de livres sterling ou de yens japonais.

Dette en monnaie locale : La dette en monnaie locale fait référence aux actifs libellés en monnaie locale.

OPEP : L’OPEP est une organisation intergouvernementale permanente de 13 nations en développement exportatrices de pétrole qui coordonne et unifie les politiques pétrolières de ses pays membres afin de prendre de grandes décisions collectives à propos des niveaux de production de pétrole.

Récession : Une récession est une période de baisse généralisée des performances économiques qui dure plusieurs mois ou plus.

Prime de risque : Une prime de risque fait référence au rendement potentiel supplémentaire dont disposent les investisseurs dans des actifs perçus comme étant plus risqués. Ce rendement potentiel supplémentaire peut servir à compenser le risque additionnel assumé.

Sanction : Une sanction est une pénalité économique imposée par une ou plusieurs nations à une ou plusieurs autres nations. Elles ont tendance à utiliser les marchés commerciaux, financiers et de change pour imposer ces pénalités comme une forme non militaire de coercition dans le but de résoudre les conflits.






































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