Cette Foire aux questions a pour but d’aider à mettre en perspective la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine.


Q. Comment s’explique la hausse des prix du pétrole ?

R.  La Russie est le plus important producteur mondial de pétrole et le deuxième exportateur de pétrole brut1, et l’Ukraine est un pays de transit essentiel pour l’Europe2. Pour ces deux pays, les combustibles minéraux (charbon, pétrole et gaz naturel) constituent la principale catégorie d’exportation. Un pourcentage important des importations d’énergie totales de l’Union européenne provient de la Russie — près de 40 % de son charbon et de son pétrole raffiné, et environ 25 % de son pétrole brut et de son gaz naturel. Depuis le début de l’invasion, le 24 février, jusqu’au 9 mars, le prix du pétrole brut a augmenté d’environ 30 %, soit un gain de près de 100 % sur 12 mois selon Bloomberg.

Les prix du gaz naturel européen sont revenus à leurs sommets de janvier 2022, et les pressions à la hausse devraient se maintenir en raison de la persistance des hostilités en Ukraine. Les prix du gaz naturel en Europe avaient déjà connu une forte augmentation avant l’invasion. Nous avons observé un énorme pic au début de 2022, lorsque les sources d’énergie alternatives n’ont pas réussi à fournir suffisamment d’électricité pour satisfaire la demande. Les prix au Royaume-Uni ont été multipliés par près de 10 par rapport à leur niveau de 2021, tandis que les prix en Europe ont été multipliés par 7.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les régions déjà aux prises avec des coûts énergétiques élevés subissent encore plus de pressions, car les sanctions mondiales contre la Russie — y compris l’interdiction par les États-Unis des expéditions de pétrole russe — ont entraîné certaines des perturbations les plus grandes depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Q. Que nous apprennent les flambées semblables des prix du pétrole dans les années 1970 ?

R. Il est difficile de comparer les flambées de prix actuelles à celles qui ont eu lieu dans les années 1970. L’intensité énergétique est aujourd’hui beaucoup plus faible qu’il y a 50 ans, tandis que l’efficacité énergétique est beaucoup plus grande. Il existe également un plus grand nombre de sources d’énergie alternatives aujourd’hui.

Q. La flambée des prix du pétrole signifie-t-elle que nous allons assister à un ralentissement économique ou à une récession ?

R. Même si la hausse des prix du pétrole n’est pas nécessairement un signe avant-coureur d’une récession, les flambées des prix du pétrole qui se produisent sur une période relativement courte peuvent causer un choc à l’économie et provoquer une récession en raison des impacts directs et indirects de la hausse des coûts de l’énergie sur les ménages et les entreprises.

Impacts directs de la hausse des coûts de l’énergie :

  • Les ménages doivent payer des facteurs de gaz plus élevés et disposent ainsi de moins d’argent dans leur budget à dépenser pour d’autres biens et services.
  • Les entreprises qui dépendent du carburant pour fonctionner (comme les compagnies aériennes ou celles qui doivent expédier des marchandises) doivent faire face à des dépenses de production plus élevées. 
     

Impacts indirects :

  • Les entreprises qui souhaitent réaffecter le capital et la main-d’oeuvre (par exemple, les constructeurs automobiles qui cherchent à diminuer la production de véhicules utilitaires sport en faveur de véhicules écoénergétiques) peuvent être confrontées à des coûts et à des retards, ce qui, dans l’ensemble, pourrait entraîner une baisse de la demande globale et de la production à court terme.
  • L’incertitude causée par la flambée des prix du pétrole pourrait inciter les consommateurs à interrompre leurs achats de biens durables et les entreprises à retarder leurs investissements irréversibles, ce qui pourrait entraîner un ralentissement économique.
  • Malgré les inquiétudes croissantes relatives à l’inflation, les dépenses de consommation ont semblé solides aux États-Unis l’année dernière. Toutefois, la flambée des prix de l’énergie causée par l’invasion pourrait obliger les particuliers à réduire leurs dépenses discrétionnaires. 


Q. Une récession est-elle inévitable ?

R.  Non, nous ne pensons pas qu’une récession soit inévitable. Avant l’invasion, l’économie mondiale affichait une dynamique de croissance solide. L’Europe sortait des confinements entraînés par la pandémie, tandis que l’économie américaine se redressait depuis le second semestre de 2022 et devrait afficher des gains supérieurs à la moyenne au premier trimestre (même si cette estimation sera probablement revue à la baisse compte tenu de la flambée actuelle des prix de l’énergie et des denrées alimentaires).
Même si les prix du pétrole ont bondi depuis l’attaque de la Russie, les ménages et les entreprises se portent généralement bien. C’est particulièrement vrai aux États-Unis, où l’épargne excédentaire reste abondante dans la tranche supérieure de l’échelle des revenus. Même si l’on prévoit un ralentissement de la croissance du produit intérieur brut, nous maintenons des perspectives relativement solides pour les principales économies mondiales.

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