Cette Foire aux questions a pour but d’aider à mettre en perspective la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine.

Q. Quelles ont été les répercussions des attaques de la Russie en Ukraine au-delà de ces deux pays ?

R. Avec l’invasion de l’Ukraine, les actions russes ont été liquidées avant d’être suspendues.

De plus, les actions avec des liens importants avec la Russie — qu’il s’agisse de participations dans des entreprises russes, d’opérations sur le terrain ou d’une exposition importante aux clients et aux revenus — ont été durement touchées.

La Russie est un important producteur de pétrole, de gaz, de métaux et d’autres produits de base. Les sanctions, les interdictions d’importation et les perturbations de l’approvisionnement ont propulsé les prix vers de nouveaux sommets, avec des répercussions désastreuses pour les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie ou qui dépendent fortement des produits de base dans leurs cycles de production, comme les fabricants de produits chimiques et d’acier.

Avant les sanctions, la Russie était la 11e économie mondiale. De nombreuses marques occidentales ont fermé leurs magasins en Russie depuis le début de la guerre, ce qui a entraîné une baisse proportionnelle des revenus et une chute du cours des actions d’un grand éventail de produits de consommation mondiaux, de l’automobile à la bière, en passant par la restauration rapide, le prêt-à-porter et les biens de luxe.

Les actions financières ont également chuté, parce que les sociétés de paiement (comme Visa et Mastercard) et les banques ont coupé leurs liens avec la Russie, et les inquiétudes relatives aux défauts de paiement et à la baisse de rentabilité ont augmenté.

Q. À l’extérieur de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine, où les retombées ont-elles été les plus graves ?

R. Même si l’impact a été réparti sur l’ensemble du globe, en raison de ses liens plus étroits avec la Russie et de sa plus grande dépendance à l’égard des importations de pétrole et de gaz, les actions européennes ont connu la plus forte baisse1. Les investisseurs s’inquiètent non seulement de l’impact immédiat, mais aussi de l’effet à plus long terme sur l’économie de la région. La menace de récession est plus grande en Europe qu’ailleurs.

Q. Comment les gestionnaires de placement actifs s’y prennent-ils pour naviguer sur les marchés boursiers pendant cette crise ?

R. Compte tenu de l’ampleur des répercussions secondaires dans un si grand nombre de pays, de secteurs et de titres, il est pratiquement impossible pour les investisseurs d’échapper complètement aux retombées de la crise, même si l’exposition directe à la Russie est très limitée dans la plupart des portefeuilles.

L’approche de SEI en matière de gestion d’actifs est délibérément bien diversifiée et s’appuie sur les talents de gestionnaires d’investissements tiers spécialisés ciblant plusieurs sources de rendement durable (que nous appelons « sources d’alpha »), soit la valeur, le momentum ainsi que la qualité et la sélection des titres (voir le glossaire ci-dessous pour les définitions). Cela nous a permis de nous assurer que nos portefeuilles ne sont pas trop exposés à une région, un secteur ou un thème d’investissement. Nous nous en tenons à cette approche, quelles que soient les conditions du marché, parce que comme l’actualité le démontre, les événements géopolitiques imprévisibles peuvent nuire gravement aux idées d’investissement les plus attrayantes.

Q. Quels changements dans l’environnement d’investissement avez-vous observés maintenant que le conflit en Ukraine détermine les conditions du marché ?

R. Au cours des deux dernières semaines, la mesure à laquelle les portefeuilles ont été exposés aux répercussions de la « crise russe » sur les marchés financiers l’a emporté par rapport aux facteurs plus traditionnels. Il est toutefois possible de tirer certaines conclusions de la performance relative de nos sources d’alpha et des sous-conseillers sous-jacents.

De manière générale, la sous-performance des actions exposées à la Russie a été ressentie de manière plus aiguë par nos répartitions de valeur, particulièrement celles les plus exposées à l’Europe continentale. La valeur a sous-performé dans la région au cours des dernières semaines, principalement en raison de la chute des banques et des fabricants d’automobiles de l’Europe bien représentés dans les portefeuilles de valeur.

Cela ne signifie pas que la valeur a partout éprouvé des difficultés. À l’extérieur de l’Europe, la performance de nos portefeuilles de valeur a été beaucoup plus robuste, car les pondérations plus élevées dans le secteur de l’énergie ont été favorables, de concert avec la hausse des prix du pétrole, et l’exposition indirecte à la Russie a été plus faible.

De manière générale, les actions de qualité supérieure et à faible risque ont mieux résisté, comme c’est souvent le cas en temps de crise. Nos sous-conseillers axés sur la valeur, dans l’ensemble, ont obtenu des résultats plus solides. De même, nos stratégies de gestion de la volatilité ont surperformé. Toutefois, les sociétés de paiement et certaines marques de consommation plus rentables — qui obtiennent des notes élevées pour ce qui est de la qualité — ont enregistré des résultats tout aussi médiocres que certaines actions de valeur en raison de leur exposition à la Russie.

Le facteur de momentum a été mitigé au cours des dernières semaines, ce qui s’est reflété dans la performance de nos sous-conseillers axés sur le momentum. Récemment, le momentum a largement favorisé les segments du marché qui se sont fortement redressés suite à la réouverture des économies après les confinements liés à la COVID. Ainsi, il s’est tourné vers les services financiers, l’énergie ainsi que les secteurs, les industries et les actions cycliques dont la performance est étroitement liée à l’environnement économique et au cycle économique, représentés dans les portefeuilles de « valeur ». Ainsi, en Europe, les rendements du momentum ont été semblables à ceux de la valeur à court terme. À l’extérieur de l’Europe, la situation est restée positive, les entreprises bénéficiant d’un momentum positif et d’une amélioration de leurs bénéfices.

Q. Comment les stratégies s’adaptent-elles dans cet environnement ?

R. Les périodes de crise et d’instabilité sont préoccupantes pour tous les investisseurs, d’autant plus que les événements à court terme peuvent être difficiles à prévoir. C’est dans ce type d’environnement que la gestion active peut prendre tout son sens, afin de mieux comprendre les risques et les expositions, et d’éliminer les perdants des gagnants.

Nos sous-conseillers et nous-mêmes passons en revue toutes les positions et réévaluons les risques et les récompenses potentiels autant que possible. À date, nous avons constaté une faible rotation du portefeuille, car le marché a rapidement réajusté les prix. Des changements maintenant, sans plus de clarté sur les perspectives immédiates, manqueraient probablement de perspicacité. L’une des plus grandes erreurs qu’un investisseur puisse commettre est de paniquer et d’apporter des changements sans discernement par peur de prendre de l’argent.

En période de stress, une philosophie et un processus clairs — comme notre cadre d’alpha — peuvent guider une prise de décision calme, rationnelle et à long terme. Voici comment nous envisageons le paysage de l’investissement actuellement.

Momentum : Si les retombées du conflit en Ukraine marquent un changement de régime économique (peut-être d’un environnement de reflation à une période de stagflation économique) ou l’évolution de nouvelles tendances du marché (en raison de pénuries d’énergie ou d’autres problèmes en évolution), nos sous-conseillers en momentum s’adapteront de façon systématique et non émotive au nouvel environnement plus rapidement que les autres investisseurs ancrés dans leurs convictions passées.

Valeur : Si le contexte macroéconomique ou l’environnement opérationnel a sensiblement modifié la capacité bénéficiaire à moyen terme ou le profil de risque de certaines entreprises, nos gestionnaires de valeur réorienteront les portefeuilles vers les actions offrant le meilleur rapport risque-rendement attendu.


Qualité : Nous prévoyons le moins de changements dans nos répartitions de qualité, mais même là, si les avantages concurrentiels à long terme d’une société ont été érodés en raison de perturbations causées par la crise, alors nous observerons une rotation des titres individuels.

Glossaire

Source d’alpha :
Source d’alpha est un terme utilisé par SEI dans le cadre de notre système de classification interne pour catégoriser et évaluer les gestionnaires d’investissement afin de construire des portefeuilles de fonds diversifiés. Une source d’alpha est l’approche d’investissement adoptée par un gestionnaire d’investissement actif dans le but de générer des rendements excédentaires. Une autre façon de définir une source d’alpha est qu’il s’agit de l’inefficacité qu’un gestionnaire d’investissement actif cherche à exploiter afin d’ajouter de la valeur.

Momentum : Une stratégie d’investissement qui suit les tendances et qui est basé sur l’acquisition d’actifs dont le prix, les bénéfices ou d’autres facteurs fondamentaux pertinents ont récemment augmenté.

Qualité : Une stratégie d’achat et de conservation à long terme qui repose sur l’acquisition d’actifs présentant une rentabilité supérieure et stable, ainsi que des barrières à l’entrée élevées.

Reflation : La reflation désigne une politique fiscale ou monétaire visant à accroître la production, stimuler les dépenses et limiter les effets de la déflation, qui a lieu après une période d’incertitude économique ou une récession.

Sélection de titres : Une stratégie d’investissement qui utilise la recherche et le jugement pour découvrir des occasions individuelles qui ont été mal évaluées par d’autres participants du marché financier.

Stagflation : La stagflation désigne une croissance économique lente et un chômage élevé, ou une stagnation économique, qui s’accompagne également d’une hausse des prix et de l’inflation.

Valeur : Une stratégie d’investissement de retour à la moyenne qui est fondée sur l’acquisition d’actifs à un prix inférieur à leur juste valeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Renseignements importants

Le présent document est une évaluation de la situation des marchés à un moment précis et ne constitue pas une prévision d’événements à venir ou une garantie de rendements futurs. Les positions et les titres en portefeuille sont sous réserve de modifications. Toutes les informations à la date indiquée. L’investissement comporte des risques, dont le risque de perte en capital. Le lecteur ne devrait pas se fier aux informations fournies comme s’il s’agissait de résultats de recherche ou de conseils en placement (à moins que vous n’ayez conclu séparément un accord écrit avec SEI pour l’offre de conseils en placement) ni les interpréter comme une recommandation quant à l’achat ou à la vente d’un titre. Le lecteur devrait consulter son propre spécialiste en placement pour obtenir de plus amples renseignements.

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