Contexte économique

Les marchés boursiers partout dans le monde ont poursuivi leurs reprises soutenues en février. La demande pour les titres à revenu fixe canadiens a été généralement solide, entraînant les taux à la baisse. Les courbes de rendement des obligations gouvernementales des États-Unis, du Royaume-Uni et de la zone euro se sont accentuées, car les taux à long terme ont augmenté plus que les taux à court terme, et les prix du pétrole ont terminé le mois en légère hausse.

Les négociateurs commerciaux des États-Unis ont exprimé de l’optimisme à propos des progrès avec leurs homologues chinois en février, même si les développements concrets sont restés limités à des assurances que la Chine augmentera ses importations agricoles en provenance des États-Unis; le président Donald Trump a annoncé que la date limite du 1er mars pour parvenir à une nouvelle entente sera prolongée. Le président et le dirigeant suprême Kim Jong Un ont tenu un deuxième sommet au Vietnam vers la fin du mois. Trump a conclu que la Corée du Nord n’a pas fait des concessions acceptables à propos de la dénucléarisation pour justifier le retrait des sanctions et a mis fin à la rencontre plus tôt que prévu.

La première ministre britannique Theresa May a retardé une confrontation parlementaire dans le cheminement du Brexit, ouvrant la voie à des votes qui auront lieu du 12 au 14 mars – le premier sur l’approbation de son entente (si le premier vote échoue) relative à un soutien explicite pour un Brexit sans entente, et finalement (si le deuxième vote échoue aussi) sur le report du Brexit. Si toutes les trois propositions sont rejetées et qu’aucune mesure n’est prise d’ici le 29 mars, les députés peuvent demander un vote pour un deuxième référendum ou une révocation de l’article 50 (qui est l’avis de départ du Royaume-Uni de l’Union européenne). La première ministre a écarté un résultat passif d’un Brexit sans entente. 

Madame May a informé le président du Conseil européen, Donald Tusk, à la fin février, qu’elle aura peut-être besoin de reporter le Brexit même si son entente obtient l’approbation parlementaire. Il semble que les dirigeants européens préféreraient un important report – probablement en convertissant la période de transition jusqu’en 2020 en un divorce retardé – plutôt qu’un nombre inconnu de reports sur plusieurs mois. Une alliance bipartite de plus en plus active au parlement britannique demande aussi un report du Brexit, et c’est pour cette raison que la première ministre May a inclus cette option dans les votes parlementaires du milieu de mars.

La Banque du Canada n’a tenu aucune rencontre en février, mais a gardé son taux à un jour inchangé à 1,75 %, après une rencontre du début mars. Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada, a souligné que le ralentissement économique mondial pourrait être plus prononcé et vaste qu’initialement prévu, ce qui a entraîné la décision de laisser le taux inchangé. La Réserve fédérale n’a tenu aucune rencontre de politique monétaire en février, mais plusieurs membres importants de son comité d’établissement de politiques ont prononcé des discours confirmant une approche patiente, dépendante des données pour ce qui est des décisions futures de resserrement. La rencontre du début de février du Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre n’a produit aucune nouvelle mesure. La déclaration après la rencontre a souligné une préférence continue pour une politique de resserrement graduel. Toutefois, si le résultat du Brexit crée du stress économique, la banque centrale devrait fournir une réponse accommodante. Ni la Banque centrale européenne (BCE) ni la Banque du Japon n’ont tenu de rencontres de politique monétaire en février. Le procès-verbal de la rencontre de janvier de la BCE a révélé une hausse des préoccupations relativement à la croissance économique faible.

Selon Statistique Canada, le taux d’inflation (mesuré par la variation de l’Indice des prix à la consommation [IPC]) a légèrement reculé de 0,1 % en janvier, mais était en hausse de 1,4 % pour les douze derniers mois, ce qui constitue une augmentation plus faible qu’au cours de la période précédente. Les augmentations sur douze mois ont été généralisés, avec en tête les boissons alcoolisées et les produits du tabac, tandis que les coûts de transport ont diminué en raison de la baisse des prix de l’essence. Les prix à la production ont continué d’être mitigés: l’Indice des prix des produits industriels (IPPI) a reculé de 0,3 %, tandis que l’Indice des prix des matières brutes (IPMB) a augmenté de 3,8 % en janvier. Sur douze mois, l’IPPI a augmenté de 1,0 %, mais l’IPMB a glissé de 5,5 %. La faiblesse de ces données sur douze mois a été une fois de plus généralement attribuable aux prix du pétrole brut en baisse. Malgré 67 000 nouveaux emplois en janvier, le taux de chômage a augmenté à 5,8 %, car plus de personnes ont commencé à chercher du travail.

L’activité du secteur des services aux États-Unis a nettement accéléré en février, la croissance manufacturière a ralenti, bien qu’à des niveaux toujours sains. La croissance économique totale a atteint un taux annualisé de 2,6 % pendant le quatrième trimestre, ce qui est plus lent que le trimestre précédent, mais supérieur aux attentes. Les conditions manufacturières au Royaume-Uni sont restées en territoire de faible croissance en février. L’économie britannique a augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre de 2018 et de 1,3 % sur douze mois. Le secteur manufacturier de la zone euro s’est contracté en février, après avoir connu une légère accélération le mois précédent, mais la croissance des services a accéléré. Le taux de chômage était de 7,8 % en janvier, ce qui est inchangé depuis le niveau révisé à la baisse de décembre. La croissance économique globale a atteint 0,2 % au quatrième trimestre et 1,2 % sur douze mois.

Répercussions sur les marchés (en dollars canadiens)

Les marchés boursiers mondiaux ont continué leur progression depuis le début de l’année en février. Les actions canadiennes ont quelque peu ralenti, mais ont tout de même affiché des gains robustes. La technologie de l’information, l’énergie et les services publics ont affiché les gains les plus solides, tandis que les matériaux ont légèrement reculé. Les petites sociétés ont aussi été solides. Les actions étrangères ont suivi le rythme des marchés développés – ceux des États-Unis et de l’Europe en particulier – tandis que les marchés émergents ont été mitigés (la Chine était en hausse, le Brésil en baisse), mais ont réussi à enregistrer un léger gain.

Les marchés des titres à revenu fixe ont été en général positifs, avec en tête les prêts hypothécaires résidentiels et les obligations de sociétés. Les obligations à rendement réel ont enregistré des pertes importantes en raison de leur sensibilité aux taux d’intérêt à long terme, qui ont augmenté. Une reprise continue des prix du pétrole brut a aidé à entraîner à la hausse les obligations à rendement élevé américaines (qui comportent une exposition importante aux titres de créance liés à l’énergie).

Données indicielles (février 2019)

  • L’indice composé S&P/TSX a augmenté de 3,15 %.
  • L’indice obligataire universel Canada FTSE TMX a enregistré un rendement de 0,18 %.
  • L’indice S&P 500, qui mesure les actions américaines, a grimpé de 3,50 %.
  • L’indice MSCI Monde tous pays (net), utilisé comme étalon pour évaluer le rendement des actions mondiales, a augmenté de 2,96 %.
  • L’indice ICE BofA Merrill Lynch US High Yield Constrained, qui représente les marchés obligataires américains à rendement élevé, a produit 1,63 % (couvert contre le risque de change) et 1,98 % (non couvert).
  • L’indice de la volatilité de la bourse d’options de Chicago, une mesure de la volatilité implicite de l’indice S&P 500 aussi connue sous le nom d’« indice de la peur », a reculé en février, passant de 16,57 à 14,78.
  • Les cours du pétrole brut WTI Cushing, un indicateur clé des fluctuations du marché pétrolier, ont affiché une tendance à la hausse passant 53,79 $ US le baril à la fin de janvier à 57,22 $ US le dernier jour de février.
  • Le huard a peu changé par rapport à la plupart des principales devises mondiales, terminant le mois à 1,32 $ CA par $ US. Le dollar américain a été mitigé par rapport aux autres principales devises. Il a terminé le mois à 1,33 $ US contre la livre sterling, à 1,14 $ US contre l’euro et à 111,32 yens.


















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